Publié dans Economie

Industrialisation - La BAD soutient la feuille de route nationale

Publié le dimanche, 23 novembre 2025

La contribution de l’industrie au produit intérieur brut (PIB) à 30 % d’ici 2040 est l’un des grands objectifs du Conseil national de l’industrialisation de Madagascar (CNIM). Ce dernier est officiellement lancé vendredi dernier à Mahamasina. Cette nouvelle entité a été créée pour piloter le Pacte de programmation industrielle (PPI), signé en août 2023 entre le Gouvernement et le secteur privé. Soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) via le Projet d’appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF), ce pacte fixe la feuille de route pour renforcer l’industrie nationale et son rôle dans l’économie.

Lors de son discours, le ministre de l’Industrialisation et du Développement du secteur privé, Andriniaina Rasoarahona, a annoncé la tenue prochaine des Assises nationales, basées sur la Politique générale de l’Etat de la Refondation. Il a insisté sur la complémentarité entre le PPI et la Stratégie nationale de développement du secteur privé (SNDSP), deux outils qui permettent de structurer et d’accélérer la croissance industrielle. « Aucun développement durable ne peut se faire sans mobiliser les ressources, les compétences et l’innovation », a-t-il ajouté.

Dialogue

Le dialogue entre acteurs publics et entreprises, conduit par l’«  Economic development board of Madagascar  » (EDBM) avec le soutien du programme «  Clim Invest  », a permis de lever plusieurs obstacles et de mettre en œuvre des réformes concrètes. Pour Rivo Andriamanalina, président du CNIM, « cette dynamique doit permettre à nos villes et villages de devenir de vrais pôles économiques ». De son côté, Donatien Kouassi, de la BAD, a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner les réformes, soutenir les investissements et renforcer les chaînes de valeur locales. Le CNIM rassemble les principales institutions publiques et organisations professionnelles, telles que le GEM, le SIM, le GFEM, la FIVMPAMA, le GEFP et la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie de Madagascar. « Cette collaboration montre notre volonté de bâtir une industrie solide, capable de soutenir la croissance du pays », a conclu Rivo Andriamanalina. La cérémonie a réuni les acteurs majeurs du secteur public, du monde économique et des partenaires financiers.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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